Le procédé de brassage est un système par infusion. Le malt est tout d’abord concassé avant d’être mélangé à de l’eau chaude dans la cuve de brassage. Au cours de l’empâtage, plusieurs paliers de température sont nécessaires pour parvenir à la meilleure extraction des substances – notamment les composés glucidiques- présentes dans le malt. Ce mélange s’appelle la maische.
Il est ensuite filtré dans cette même cuve pour obtenir le moût. Les écorces et les résidus du malt forment les drêches et servent à l’alimentation d’élevage bovin local.
Le moût est transféré dans la chaudière où il est porté à ébullition pendant une heure environ. C’est à ce stade que l’ajout des houblons ou des éventuelles épices s’effectue.
Le moût est refroidi et transféré vers les cuves de fermentation où il se transforme en bière sous l’action des levures. La fermentation principale dure environ huit à dix jours. La fermentation est dite « haute » car le type de levure utilisée a tendance à remonter à la surface du moût et que la température de fermentation est beaucoup plus élevée.
La bière est ensuite mise en garde dans des cuves spécifiques. Là, elle se clarifie et complète sa maturation à l’abri de l’air pendant un mois.
Dernière étape de la fabrication : la mise en bouteille. Une certaine dose de sucre fermentescible et de levure est ajoutée et mélangée au brassin juste avant l’embouteillage. Bouchée et conditionnée, la bière est finalement placée dans la chambre chaude où elle produit à nouveau une carbonatation naturelle pendant une quinzaine de jours. C’est la fermentation secondaire ou refermentation.